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COMPORTEMENT DU FURET



Comportement social et communication


Le furet, forme domestique du putois sauvage, a gardé le comportement joueur et curieux du jeuneputois. Il présente, même à l’âge adulte, l’éthogramme du putois juvénile immature.Le furet est un animal grégaire. Une hiérarchie s’installe rapidement dans un groupe. Des combats sont fréquents entre mâles entiers en présence d’une femelle durant la période de reproduction. Les furets s’habituent facilement à vivre en groupe surtout s’ils sont stérilisés. Toutefois, une inimité entre deux furets est possible

.La cohabitation se passe généralement bien avec les chiens et les chats. Le furet émet différentes vocalisations, une sorte de gloussement lorsqu’il est content et qu’il explore son environnement (souvent appelé « poutpout » par les propriétaires) mais également des cris très aigus en cas de douleur et des feulements pour exprimer son mécontentement.

La communication olfactive repose sur les selles, les urines, le sébum et les glandes anales. Elle permet les délimitations du territoire et informe sur le sexe et l’activité hormonale.

Le furet marque son territoire en déposant urines et selles essentiellement dans les angles, en se frottant (notamment la poitrine) sur les objets pour y déposer les sécrétions de la peau, des glandes anales et celles des glandes prépuciales chez les mâles en rut.


Comportement et agressivité


Les morsures sont normales chez les jeunes furets. Une éducation est indispensable pour l’acquisition des autocontrôles tout comme chez le chien. Les morsures sont classiques comme pour tout carnivore et le furet peut mordiller pour

«goûter», jouer ou attirer l’attention.

Contrairement au chat ou au chien, le furet ne prévient généralement pas avant de mordre sauf parfois en feulant ou par une posture du corps.

Des morsures plus fortes sont parfois constatées notamment durant les périodes d’éducation, de mise en contact de nouveaux congénères et de reproduction, lors d’une importante peur ou d’une douleur.

Les furetons doivent être manipulés dès leurs premières semaines de vie pour les sociabiliser.

La rencontre entre congénères doit se faire en terrain neutre et le propriétaire devant manipuler un furet doit annoncer son arrivée notamment par le bruit et la vue.


Repos et activité


Le furet est un gros dormeur qui peut dormir jusqu’à 18h par jour, enfoui sous des linges ou dans un hamac. En intérieur, le furet calque ses périodes d’activité sur celle de l’homme ce qui en fait un animal de compagnie diurne.

En dehors de ces périodes de repos, il est très actif. Le furet se déplace lentement en alternant les mouvements des 4 membres.

Pour la course, les mouvements sont analogues à ceux du chien avec appui simultané des postérieurs puis des antérieurs.

Durant les phases de jeu, le furet mène une sorte de danse en tressautant sur place.

D’un naturel curieux, il explore son environnement et peut se glisser dans des endroits insoupçonnés. Une surveillance constante est nécessaire lors des sorties hors de la cage. Le furet n’a pas peur du vide et des tentatives d’escalade, ce qui le conduit à des accidents domestiques fréquents.


Comportement et alimentation


Le furet est un carnivore strict. Les prises alimentaires sont multiples sur la journée, jusqu’à une dizaine de repas quotidiens qu’il a tendance à consommer de façon solitaire. Le transit digestif est rapide et un jeun prolongé peut entraîner une hypoglycémie. La variation pondérale saisonnière est importante chez le furet, chez qui on observe une prise de poids de 30% en hiver. Il convient donc d’augmenter les rations dès l’automne.


Comportement de toilettage et propreté


En raison du transit digestif très rapide, le furet défèque très fréquemment. Il privilégie les angles de son territoire ce qui participe au marquage du territoire. Il n’enfouit pas ses selles. Un bac avec une litière changée très régulièrement est conseillé à partir de l’âge de 3 mois. L’éducation de la propreté n’est très généralement pas nécessaire, comme chez le chat (imitation des comportements éliminatoires de la mère).

Attention, le marquage du territoire par les selles ou les urines, notamment chez les mâles, ne répond pas souvent à cette méthode. La castration chirurgicale ou chimique peut s’avérer alors nécessaire. Les glandes anales ne se vident et ne sont à l’origine d’une odeur nauséabonde, qu’en cas de peur, de stress ou de conflits avec un autre animal. Cette odeur, bien que très forte, n’est que transitoire, contrairement à l’odeur cutanée, qui persiste toute la vie de l’animal, avec des pics d’intensité pendant le rut.

Tout comme le chat, le furet fait sa toilette en léchant son pelage pour étaler les sécrétions des glandes sébacées. Lorsque plusieurs furets sont détenus ensemble, une toilette mutuelle dite « grooming » est parfois constatée sans rapport avec la hiérarchie.

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